Turnin', away from the life
Becomin' adult
Turnin' into myself.
Bloc Party Banquet
Cela fait bizarre de se dire : je vais partir pendant 1 an. Ou plutôt, l'étrangeté réside dans le fait que l'on n'est pas perturbé par le fait de ne pas voir ses proches pendant 1 an. Mais quand on en parle, on nous répond "c'est pas encore là, Tais-toi! Chut!". A croire qu'eux rechignent à entendre qu'on part bientôt. Pour eux c'est loin, l'été. Pour nous, c'est près. On est déjà dedans, on regarde pour les dossiers. On pense à des trucs bêtes comme "et si je veux faire un gateau ? j'aurais pas de four, snif." ou encore "si je veux repasser, j'aurais le fer, mais pas la table, si ?" et des trucs un peu plus gais comme "je pourrais prendre plein de photos ! Envoyer plein de cartes postales !"... On ne pense malheureusement pas à nos proches en se disant qu'on sera malheureux. Non. On pense à "comment sera l'appart ? est-ce que je trouverais un baito en plus de la bourse pour m'aider ?" Mais encore pire, comme on n'en est qu'au stade du dossier, on se préoccupe plutôt du "Vais-je réussir l'entretiens ? Mes notes vont-elles suivre mon dossier et mes projets ? L'université va-t-elle m'accepter ?" ... On est bien loin de vous, les copains. Et vous, vous êtes plus axés sur le fait que l'on sera absent. Pourtant ce n'est pas pour autant qu'on ne pense pas à vous. Simplement, vous, vous êtes là.
Vous rechignez à entendre parler de quand on sera absent, alors que ce n'est pas sûr. On voudrait dans le coeur faire un petit quelque chose pour le départ, mais on sait qu'on pleurera quand même, parce que partir, c'est toujours un départ. C'est une séparation. Et pourtant, on va revenir. Ce n'est pas comme si c'était